Frederiksværk

Description

NV Cruising Guide

Navigation

L'approche n'est recommandée que pour ceux qui ne connaissent pas la zone pendant la journée. Depuis le chenal balisé du port industriel, dirigez-vous vers le nord en direction de l'entrée de la marina.

Postes d'amarrage

Les guides peuvent trouver des amarres au pont 5. La profondeur de l'eau est de 2,3 - 2,8 m. Cependant, les nuisances sonores et les poussières provenant de l'aciérie et de l'usine d'incinération des déchets ne sont pas négligeables. Le port industriel et l'ancien port de plaisance sont fermés à la navigation de plaisance.

Environs

Derrière la façade de l'aciérie se trouve le grand port du club de voile local avec toutes les installations de service nécessaires, ainsi qu'une ville qui mérite d'être visitée, où l'on trouve de bonnes possibilités d'approvisionnement.

NV Land Guide

La toile de fond industrielle de Frederiksværk est d'abord plus une raison de s'éloigner que de naviguer. Béton, tôle ondulée et acier forment le "comité d'accueil". La silhouette dissuasive du rivage est principalement façonnée par un énorme laminoir à acier.

Les grandes installations de production ont une tradition ici, car Frederiksværk a été la première ville industrielle du Danemark. L'attrait principal de la ville pour les touristes est donc son environnement. Mais les plaisanciers sportifs notoirement paresseux n'ont pas à marcher si loin, car la ville surprend de manière positive derrière sa façade laide.

Un canal, creusé entre le lac Arre et le Roskildefjord au début du 18e siècle, serpente à travers Frederiksværk et apporte de la convivialité à la ville. De nombreuses passerelles permettent de passer d'un côté à l'autre du canal, entre espaces verts, jardins de devant et maisons rapprochées. Le roi Frederik IV n'avait pas une idylle en tête lorsqu'il a construit les douves. L'objectif était de drainer le lac Arre, car le plus grand lac danois est sorti de son lit après de fortes averses et a inondé le pays. De plus, l'énergie hydraulique pourrait être exploitée car le lac est plus haut que le fjord.

Un musée près du canal commémore une industrie antérieure de la ville, le musée du moulin à poudre (à canon). Plusieurs anciens moulins à poudre noire, avec les ateliers associés et un moulin à eau, font partie de ce site plus que centenaire, tous encore équipés des anciens rouleaux et machines. Le visiteur est informé de l'histoire de la poudre depuis les environs de 1200 jusqu'à aujourd'hui. La composition (salpêtre, soufre et charbon de bois) et la production de la poudre sont illustrées par des vues d'ensemble schématiques et des copies d'anciens dessins de moulins à poudre. Les rouleaux de pulvérisation, de mélange et de polissage sont encore intacts. Cependant, actionnées par une roue à eau ou des moteurs électriques des années 1920, elles tournent à vide, car aucune poudre n'a été produite à Frederiksværk depuis 1965.

Il était dangereux de travailler dans le moulin à poudre. Des chaussures en paille étaient exposées pour éviter que des cailloux pris dans la bande de roulement des semelles de chaussures ne projettent des étincelles en marchant.

Une boule métallique mise à la terre se déchargeait de l'électricité statique lorsqu'on la touchait. Même les jurons ne sont pas permis au général J.F. Classen, fondateur du premier moulin à poudre (1756). Néanmoins, de fortes explosions se sont produites, la première fois en 1758 et la dernière en 1957.

La ville fournissait l'armée danoise non seulement en poudre, mais aussi en armes. Pendant de nombreuses années, le bâtiment du musée "Arsenalet" a conservé les canons de l'usine qui a donné son nom à la ville. À quelques mètres de l'Arsenal se trouve le "Projektilmagasinet". Là où était autrefois entreposée la poudre, un magasin général du début du siècle a été aménagé.

L'ancienne fonderie de canons de Gjethusgade est désormais utilisée pour exposer des œuvres d'art. Un restaurant et une salle de concert s'y trouvent également, ainsi que l'office du tourisme.

Avec un vélo, on recommande une excursion à Maglehøj, à deux kilomètres au sud-est de la ville, où l'on peut se percher à 70 mètres au-dessus de l'action. Une fois que vous aurez fait une pause, profité de la vue et repris des forces dans la descente, la prochaine destination est la ferme musée de Birkely (à trois kilomètres au sud-est). La ferme a été construite en 1860 et montre le développement de l'agriculture danoise en mots et en images. Si vous avez encore envie de faire du vélo, vous pouvez tourner au nord de Frederiksværk vers les stations balnéaires de Liseleje et Tisvildeleje sur la plage de Kattegat. Entre les deux se trouve une grande zone boisée, créée à l'origine pour fortifier les dunes de sable mouvantes. Il vaut la peine de faire un détour sur le circuit pour voir le moulin de MeIby, à quatre kilomètres au nord-est de la ville. Il a été construit en 1878 et rénové il y a quelques années. Mais à quoi sert l'environnement décrit dans la brochure comme le "plus beau paradis de vacances", si la fumée de l'aciérie s'infiltre dans votre cabine lorsque le vent souffle du sud. Donc : ne naviguez vers Frederiksværk qu'avec des vents constants provenant des trois autres directions cardinales.

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